On a tous nos sagas ou romans préférés. En ce qui me concerne, j’aime énormément la passe-miroir de Christelle Dabos, qui tient une place particulière dans mon cœur. Et c’est dommage mais je n’en parle pas assez, que ce soit sur instagram, tiktok ou ce blog (promis, je vais y remédier). En attendant, je vous retrouve aujourd’hui pour vous donner cinq raisons de découvrir ce classique dont tout le monde sur la sphère littéraire a forcément déjà entendu parler. Et si ce n’est pas votre cas, un conseil : sortez de votre grotte, vous pourriez être surpris.
Les personnages principaux sont uniques en leur genre.
Oubliez les héroïnes badass et courageuses au physique incroyable, voire proche de la perfection, et aux yeux de biche ; ou les beaux bruns ténébreux et rebelles au sourire ravageur qui font tomber les demoiselles comme des mouches. Avec Ophélie et Thorn, on respire la normalité et ça fait du bien. Les deux sont maladroits, pas forcément à l’aise avec celles et ceux qui les entourent, ils se mettent dans des situations improbables (parfois dangereuses) et ne s’en sortent pas toujours, bref, comment ne pas s’y attacher ? Comment ne pas les aimer ? Vous avez quatre heures.
La plume est incomparable.
Certains jugent le style d’écriture de l’autrice bien trop descriptif ou compliqué pour du young-adult. Pour ma part, je vois juste quelqu’un qui a beaucoup de talent, qui maitrise son texte et qui sait où elle veut emmener son lecteur. C’est beau, c’est travaillé, c’est poétique, c’est visuel, c’est magique.. Que dire de plus si ce n’est « du grand art », je vous le demande.
L’histoire est fabuleuse.
Tout dans cette saga est original — c’est à se demander si ce mot n’a pas été inventé pour elle. Qu’il s’agisse des protagonistes, du cadre, de l’intrigue, de l’ambiance, des lieux, de la mythologie, des pouvoirs, du concept innovant incluant les esprits de famille ou les arches.. Je n’ai rien à redire. J’en ai des frissons et des étoiles plein les yeux. Quelle imagination !
Les couvertures sont à tomber.
Il fallait bien un détail superficiel dans la liste, non ? Plus sérieusement, je tiens à souligner la qualité du travail éditorial qui a été réalisé par Laurent Gapaillard, un artiste dont le talent n’est plus à prouver. Les bouquins sont trop beaux, bourrés de détails, c’est fin, c’est technique, et je ne me lasse pas de les admirer sous toutes les coutures. Par ailleurs, si je devais faire un choix, je dirais que ma préférence va droit vers xx, autrement dit, le x opus.
Il n’y a que quatre tomes et ils sont tous sortis.
Traduction : vous n’avez pas besoin de vendre un rein, un poumon et une partie de votre âme, ou d’attendre des années qu’une suite soit enfin écrite par l’autrice puis publiée par la maison d’édition. La boucle est bouclée (en broché comme en poche), tout est disponible alors hop hop hop, pas d’excuse, on fonce jusqu’à sa librairie favorite et on craque ! Promis, c’est pour la bonne cause.
Même si le dénouement m’a frustrée et que je n’ai pas compris l’intégralité du dernier opus tellement il est complexe, la passe-miroir est, à mes yeux, un véritable chef-d’œuvre, une pépite comme on en voit rarement. Je suis vraiment contente et reconnaissante d’avoir eu la chance de découvrir cette histoire, et en même temps, cruellement triste parce que je l’ai terminée. Heureusement, pour consoler mon petit cœur meurtri, j’ai prévu de tout relire cette année (et là, je serai armée de mes plus beaux post-its).
Je profite de cet article pour rediriger les plus curieux d’entre vous vers mes chroniques grâce à ce lien. Si vous voulez plus de détails sur ce que j’ai ressenti en lisant les fiancés de l’hiver, les disparus du Clairdelune, la mémoire de Babel et la tempête des échos, n’hésitez pas.
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