Chroniques

Beasts of prey #1 | que la chasse commence

23 avril 2023

« Souvent, nous fuyons les choses pénibles en espérant qu’elles se lassent de nous poursuivre. Mais en vérité, éviter nos problèmes ne fait que les nourrir davantage, leur permettant de nous consumer entièrement. »


Résumé | Koffi, une jeune fugitive qui possède un mystérieux pouvoir et Ekon, un futur guerrier qui veut prouver sa valeur, décident de former une alliance singulière pour traquer le légendaire Shetani, un monstre qui menace leur ville depuis près d’un siècle. Ensemble, ils entrent dans la Grande Jungle, un monde imprégné d’une magie sauvage et d’indicibles dangers. La chasse commence.. mais il devient rapidement difficile de savoir s’ils sont les chasseurs, ou les chassés.

Review | En toute honnêteté, je me suis lancée dans cette lecture parce que la maison d’édition a annoncé la parution prochaine du deuxième tome. J’ai acheté que la chasse commence à sa sortie, il y a donc un petit moment (novembre dernier, si je ne me trompe pas), et je suis immédiatement tombée amoureuse du résumé, de la couverture, de la jaquette, de l’objet livre en lui-même. Mais j’avais trop peur de passer à côté de la version collector et de la trouver à 150€ sur vinted (vous même vous savez : le mot « culot » a été inventé pour les personnes qui vendent les reliés publiés chez De Saxus à un prix indécent) donc j’ai craqué. Sauf que le temps a passé et que le roman a fini par prendre la poussière sur l’une de mes étagères. Bref, tout ça pour dire que j’ai enfin pris la peine de le lire quand mai 2023 est arrivé.

Dans cette histoire nous avons trois points de vue. Koffi, qui travaille contre son gré avec sa mère au zoo nocturne, un endroit où diverses créatures sont mises en cage puis exhibées pendant des spectacles ; Ekon, qui est en passe de devenir un guerrier d’élite, tout comme son frère aîné et leur père ; ainsi que Adiah, dont la puissance magique et le caractère entêté dépassent l’entendement. Bien que leurs vies soient radicalement opposées et qu’ils n’aient rien en commun, un concours de circonstances va amener leurs routes à se croiser. Et le moins que je puisse dire, c’est que, même si les choses partent en cacahuètes, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces jeunes.

Pendant un moment, je ne savais pas trop quoi penser de ma lecture. En plus, j’étais dans une période où bouquiner n’était pas une priorité, donc j’ai traîné ce roman sur deux semaines — le truc improbable, en règle générale je dégomme les parpaings de ce genre en trois jours. En d’autres termes, lire un chapitre par-ci un chapitre par-là ne m’a pas aidée à m’immerger complètement dans l’univers. Alors, dès que j’ai pu, je me suis posée deux heures et j’ai dévoré 250 pages d’une traite. Et ça a tout changé.

Certes, ce livre n’est pas un coup de cœur et la plupart des révélations ne m’ont pas surprise parce que je m’y attendais. Par contre, je tiens à souligner un fait : l’autrice a écrit quelque chose d’incroyable, de sensationnel (ai-je précisé qu’il s’agissait de son premier roman ?). Et ce décor, cette ambiance, cette intrigue, ce worldbuilding, cette dynamique entre les protagonistes, on en parle ? Nous avons un zoo avec des créatures terrifiantes, une jungle géante dans laquelle errent des monstres épouvantables et dangereux, une quête impossible et mortelle, des héros attachants.. le tout basé sur le folklore panafricain. Je dis OUI. Il y a tellement de faits à souligner, tellement de détails à mettre en lumière, tellement de choses à dire. Pourtant, je préfère m’arrêter ici. J’ai envie que vous plongiez dans cette histoire et que vous la savouriez, comme j’ai pu le faire. Vivez cette expérience. Lisez beasts of prey.


Écrit par : Ayana Gray | Publié chez : De Saxus | Date de parution : 10 novembre 2022 | Prix : 19.90€ (broché) 24.90€ (relié)

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