« De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas, cita-t-il malicieusement. Avant, il voulait te voir morte ; maintenant, il pourrait mourir pour toi. »
Résumé | Au sein des réseaux criminels, là où règnent puissance, meurtre et pouvoir, il y avait elles. Les captives. Dangereuses, malignes, et mortelles, elles sont les ombres des plus grands réseaux, les représentantes de leurs chefs, aussi appelés possesseurs. Depuis son adolescence, Ella est une captive contre son gré. John, son possesseur, préfère utiliser son corps plutôt que ses talents, plongeant sa vie dans un cauchemar éveillé. Jusqu’au jour où il lui annonce qu’elle va travailler pour quelqu’un d’autre.. Si Ella pensait qu’il ne pouvait y avoir pire que John, elle réalise très vite que son nouveau possesseur joue dans une tout autre catégorie. Ce certain « Ash », leader charismatique du réseau des Scott, refuse la présence d’une captive à ses côtés. Pour une raison obscure, il voue une haine viscérale à ces femmes. Un jeu dangereux s’installe alors entre eux, car Asher entend bien faire payer Ella, mais celle-ci ne compte pas céder..
Review | Les dark romances ne m’ont jamais vraiment tentée. D’ailleurs, quand je fais un tour en librairie, mon regard ne se pose même pas sur les romans de ce genre : il glisse dessus. Pourtant, l’incroyable succès remporté par la trilogie de Sarah Rivens ainsi que ma curiosité ont eu raison de moi, et j’ai fini par craquer courant janvier pour le premier tome. J’avais quelques appréhensions, quelques doutes et attentes (ce n’est rien de le dire), et j’ai commencé ma lecture un soir où j’étais motivée. Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous donner mon avis.
Captive, c’est un roman unique qui m’a déstabilisée et dont j’ai du mal à parler — parce que je n’arrive pas à poser mes mots par écrit. Je savais à peu près dans quoi je m’embarquais (après tout, les critiques positives comme négatives ne manquent pas sur les réseaux) et j’ai été spoilée à de multiples reprises. Je n’ai donc pas trop été surprise par le protagoniste principal masculin, Asher Scott pour les intimes, et ses tendances de psychopathe. Oui, on va dire les choses telles qu’elles sont : ce n’est pas parce que tu as subi des traumatismes que tu dois te comporter comme un véritable enfoiré et faire du mal, physiquement et mentalement, à celles et ceux qui t’entourent et ne t’ont rien demandé. Un vrai malade, le garçon, c’est incroyable. L’héroïne, en ce qui la concerne, a été pour moi LA révélation du bouquin. Sa vie a jusque-là été un véritable enfer, elle a enchaîné les galères, les cauchemars, les drames, et mon cœur s’est brisé à de multiples reprises. Donc je le dis haut et fort : elle mérite tout le bonheur du monde. Elle est si forte, si courageuse, elle n’a rien lâché et a tenu bon. Je suis fière de ce petit bout de femme qui a appris à ne plus se laisser faire et à se battre pour sa survie. Quant aux rôles secondaires, disons que j’en ai appréciés certains et que j’ai hâte de les retrouver dans les deux prochains opus (Kiara, Ben et William, je parle de vous).
Enemies to lovers, mafia, secrets, rebondissements, passion interdite, tension, manipulation, le tout saupoudré d’une touche de sarcasme bien venue. Au début ça partait mal et j’avais envie de balancer mon exemplaire du roman contre un mur (le pauvre), mais une fois passée la fameuse période d’acceptation (comprendra qui pourra), j’ai commencé à prendre du plaisir dans ma lecture. Pour tout vous dire, j’ai dévoré 300 pages d’une traite tellement j’étais à fond ! J’ai beaucoup aimé ce que j’avais sous les yeux, qu’il s’agisse des personnages, du milieu dans lequel ils évoluent, de l’ambiance dépeinte ou de l’intrigue. C’était fluide, addictif, relativement bien écrit, haletant, intriguant, et maintenant je n’ai qu’une hâte : me procurer la suite !
Par contre, je tiens à souligner un détail important : je ne comprends pas pourquoi certains romantisent le « couple » Ella/Asher, ou encore pourquoi des enfants (oui oui) de moins de dix-huit ans lisent ce bouquin — que ce soit par leurs propres moyens ou parce que c’est le cadet des soucis de leurs parents. Leur relation, même si elle évolue au fil des pages, n’est clairement pas saine alors par pitié, arrêtez de fantasmer dessus et de dire que le psychopathe est le bookboyfriend idéal. Surtout si vous le clamez haut et fort alors que vous avez une communauté jeune qui vous suit. Merci.
Écrit par : Sarah Rivens | Publié chez : BMR | Date de parution : 24 août 2022 | Prix : 20€
Aucun commentaire